Optimisation de la maintenance
Les prestations
« Centraliser », c’est le maître mot pour avoir une vue d’ensemble sur toutes les demandes des différents clients internes,
Il s’agit de construire et de mettre en place un outil interactif, commun aux différents services concernés et à la maintenance, afin de recueillir toutes les demandes quotidiennes, de les dimensionner, de les hiérarchiser, et d’en fixer ainsi les priorités,
Cet outil permet également de rendre-compte en fin de journée, des actions menées, celles en cours d’intervention, ou devant faire l’objet d’interventions planifiées. Cette centralisation des demandes peut être également sous tutelle des méthodes.
Le but de cette démarche de fond est d’optimiser la durée des interventions de maintenance immobilisant l’outil de production. En profitant également de cet espace « temps » pour traiter d’autres points menaçants avec les moyens disponibles et mobilisables.
Les menaces recueillies quotidiennement, enregistrées et hiérarchisées sont éditées suivant les moyens disponibles et seront traitées pendant l’intervention principale. Reste également à préparer le mieux possible en amont toutes les ressources techniques et humaines pour mener au plus juste l’intervention programmée.
« C’est mécanique ou électrique ? », il s’agit d’une vieille guerre de clochers qui s’entretient depuis la nuit des temps.
Les réunions quotidiennes de secteurs chaque matin avec un représentant des deux services, pour recueillir toutes les demandes des clients sont un très bon support pour améliorer la communication interne à la maintenance, notamment si celle-ci est découpée suivant plusieurs spécialités.
Ces réunions permettent d’échanger sur la nature des interventions et d’établir la stratégie à mettre en place au cas par cas.
Des réunions spécifiques avec les représentants des services concernés sont également à instaurer, et permettront d’organiser l’événementiel (arrêt programmé, mensuel, annuel, etc.,)
N’oublions pas non plus les techniciens postés qui peuvent travailler en 5×8 ou en VSD, et qui reçoivent beaucoup moins d’information sur la vie de leur service ou sur les modifications techniques apportés aux installations.
Dans une grande majorité des cas, le budget alloué est le casse-tête omniprésent du responsable maintenance, qui doit arbitrer toutes les demandes. Parfois il doit tailler à « coup de serpe » dans les lignes pour respecter les objectifs économiques en fin d’année. Avec comme conséquence possible la démotivation ou le sentiment de frustration des techniciens lorsqu’ils constatent le dysfonctionnement des installations et qu’ils savent qu’ils vont devoir intervenir dans l’urgence pour pratiquer encore et encore de la maintenance palliative.
La démarche consiste à impliquer tous les acteurs intervenants dans leur réflexion sur les priorités à donner et les moyens nécessaires et définir avec eux des budgets alloués par typologie d’intervention (électrique ou mécanique par exemple) et par secteur ou service.
Il faut donc redistribuer l’arbitrage (déléguer) des actions de maintenance, tout en conservant le contrôle des dépenses.
Après dix ou quinze années d’exploitation, les installations commencent souvent à présenter des signes de vieillissement structurel.
Des phénomènes parfois migratoires comme de l’usure, de la corrosion, de l’érosion, de la fatigue, de l’affaissement, etc., et qui sont souvent compensés par de la maintenance palliative, mais qui malheureusement ne stoppe pas le vieillissement des structures.
En appui avec la maintenance conditionnelle, il s’agit de faire un état de santé globale de ces installations et de cartographier tous ces événements.
On obtient ainsi une bonne vue aérienne de l’état de santé d’un site de production.
Avec ces données, il sera plus confortable d’identifier les grands travaux de maintenance (remplacement de chaudière, de structures porteuses, etc.)
La préparation et le suivi de ces typologies de travaux doivent être menés par un porteur de projet, en collaboration étroite avec la maintenance.
On parle souvent de faire de la « bonne maintenance », mais pour atteindre un tel niveau de bienveillance des installations, il faut obligatoirement prendre du recul et faire un bilan de santé du matériel en exploitation,
Les actions « pompiers » quotidiennes ne permettent pas d’atteindre cet objectif, car les intervenants sont beaucoup trop occupés par le curatif et le préventif, voire trouver des solutions palliatives, qui ne font que renforcer d’avantage la nécessité du rétrofite.
Pour réduire le nombre d’interventions et le risque de pannes structurelles souvent dissimulées, mais certaines, il est nécessaire de faire un bilan et d’établir un plan stratégique afin de tendre vers le point « zéro ». Ces travaux sont à mener en parallèle des autres maintenances.
Pierre Smitd
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