Recherche de nouveaux marchés

En dehors de la prospection classique qui consiste à gagner de nouvelles parts de marché, le bilan des savoir-faire dans une entreprise (du personnel et du matériel) peut permettre au marketing de vendre de la valeur ajoutée sur des supports améliorés, modifiés, voire transformés.
De nouvelles gammes sont ainsi commercialisables, produites avec le même outil et si nécessaire, en y apportant quelques modifications fonctionnelles.

Cette démarche conduit à remplacer parfois les matériaux de base, à modifier la chimie et/ou la structure mécanique d’un produit.

Quelques exemples de développement d’applications :

• Une société spécialisée dans la production de cabines de passagers pour la marine commerciale met à contribution ses compétences et son savoir-faire dans l’aménagement de camping-car.
• L’addition des polymères expansibles ou thermoplastiques recyclées dans des panneaux en bois, permet de construire des éléments isolants ou ayant d’autres propriétés mécaniques, élastiques, ou à mémoire de forme.
• Une production nouvelle de sacs biodégradables réalisée avec le même outil que celui utilisé pour produire des sacs en PEHD.
• Ou tout simplement rendre l’outil de production plus flexible, afin de pouvoir proposer des produits de divers formats, hors-standard, consolidant ainsi le carnet de commandes par la diversité.
• La mise en œuvre est également possible avec les sociétés de services.

La démarche est donc inverse : ce sont les acteurs de la production et des services périphériques qui s’interrogent sur les évolutions possibles à apporter aux produits courants. Pour les industriels et d’un point de vue purement marketing, la culture dite « éco-responsable » que l’on cherche à déployer actuellement ouvre encore plus le champ des possibles.
Dans le cadre d’un programme consistant à retrouver un équilibre de fonctionnement économique, cette démarche peut être complémentaire.