Les fuites sur les culasses d’alimentation
Etudes et réalisations
Plusieurs éléments nous ont conduits à remplacer cette culasse de diamètre 160 mm.
– Les surfaces internes fortement corrodées du corps de culasse accueillant la chemise rainurée ne permettaient plus de garantir l’étanchéité du circuit du fluide caloporteur, qui s’échappait par le plan de joint avec le réducteur. (Photographie n° 1)
– Le circuit provisoire construit autour du corps de culasse ne donnait pas satisfaction pour évacuer les calories accumulées dans la culasse. (Photographie n° 2)
– Nous avions même un trou traversant l’épaisseur de la paroi du circuit de refroidissement. (Photographie n° 3)
– Les surfaces voisines à ce circuit de refroidissement étaient également corrodées et ne permettaient plus de garantir un bon positionnement de la chemise rainurée. En situation de marche normale, les contraintes mécaniques générées par le fonctionnement de la vis, désolidarisaient la chemise rainurée de ses guidages et autorisaient le fluide caloporteur à fuir. (Photographies n° 9 et 10)
– On a souvent à l’esprit qu’en fonctionnement normal, la vis d’extrudeuse prend appui sur la butée du réducteur, mais n’oublions pas que le fourreau reçoit la même change mécanique dans la direction opposée, invitant celui-ci à partir vers l’avant de l’extrudeuse. Les pieds de la culasse reçoivent les mêmes charges mécaniques que la butée et il arrive parfois qu’ils se fissurent et cèdent. (Photographies n° 4, 5 et 6)
Dans notre cas, toutes ces conditions étaient réunies et il a donc été décidé de reconstruire une nouvelle culasse en mécano-soudure et de l’installer en lieu et place. (Photographies n° 7 et 8)
Pierre Smitd
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